Les jours défilent lentement,
Soleil, étoiles, jour, nuit,
Sous les aiguilles pesantes du temps,
A qui rien ne fuit.
Le temps passe...
Bourgeon à peine éclos,
Le doux soleil te réconforte,
Tout ce que tu as subi, tous ces maux,
Quittent enfin le pas de ta porte.
Le temps passe...
La brise se fait plus chaude,
Les animaux gaiement maraudent,
Les souvenirs se gravent en cet homme,
Qui sur la plage, pique un petit somme.
Le temps passe...
Et la Nature couleur de flammes,
S'étend sous mes yeux émerveillés,
De simple mortelle désarmée,
Face au travail de cette Dame.
Le temps passe...
Humains, animaux restent cloîtrés,
Pour ne pas subir les caprices,
Que le froid et sa grande armée,
Viennent semer sur Terre en sévisse.
Le temps passe...
Et toi, pareil à la Nature,
Tu es toujours là mon amour,
Car l'éternel passe tous les murs,
Mais de mon coeur ne fait jamais le tour !
Je n'aurais de cesse de t'aimer,
Mon amour, mon gardien,
Car si je devais t'oublier,
Je ne serais plus jamais rien.
A mon ange, comme toujours