Rêves d'erreurs

Si je pouvais te voir silhouette
Dessinée
Dans les volutes de brumes
L’aurore qui s’allume
L’horreur assassinée
Les chaudrons de mes bouilleurs-mensonges
Aux termes des nuages de la folie des songes
accrochés
Une ombre en mouvement caressée par mes mains
Les yeux aux rêveries accrochés dans les tiens
Une autre volupté
Si je pouvais
Je partirai demain dans un voyage-voyou
Entamé de crieurs
Oubliant mes sorciers leurs femmes dévoreuses
Dans une blancheur de mer
Quand l’orage s’éclaire aux éclairs passionnés

Si je pouvais encore un instant retenir
Cette statue de toi
Ne pas laisser s’enfuir le murmure des passions
Savoir que j’ai trouvé ainsi qu’un homme ivre
De soleils et d’amours
Des passages-marins aux rochers cathédrales
La sagesse ne survit pas en nous
Il n’existe dans cette course
Que les dunes effacées par un chantier d’embruns
Qui déchire les images
Je sais que tu m’attends autant que je t’attends
Les sorcières en volcans dansent leurs inepties
Je n’ai plus de sommeils sans connaître l’insomnie
En somme je suis perdu

Si je pouvais ne serait-ce qu’un moment
Retenir ce qui n’existe pas
Te dessiner en flou en vérité en tout
Aux splendeurs défendues

Nue te regarder nue
Sur cette photo d’été qui me fait souvent signe
La femme peut m’éclairer
Sur la terrasse ouverte de ma maison-marine
Mes sorciers et démons s’écroulent dans leurs pertes

De grands corbeaux malades
Posent leurs ailes tendues sur des taches d’embellies

au fond l'essentiel est ce que le lecteur ressent à la lecture et je dévie de ce que je dis sur l'autre com. sur "prémices." Je ne sais pas très bien ce que j'écris je ne suis que la machine qui transmet ce qu'elle reçoit et n'ai aucune influence sur ce qui en sort. Je tourne et retourne au mouvement sans en connaitre les horizons. Bien heureux ceux qui savent ce qu'ils sont mais plus je vais plus je pense que je n'existe pas. Merci

j'adore... encore...