VERS CELLE QUI M’ATTEND
( Dans l’Au-Delà )
Quand tu m’apparaîtras dans la blanche lumière
Harmonieusement, toute vêtue de blanc,
Je saurai que mon heure est en ce point troublant
Où J‘irai dans ces nues qui te sont coutumières.
Ton bon sourire aura cette vertu première
D’être celui d’amour en ses effets brûlants.
Tu diras « ne crains pas ! » en un air consolant
Et nous irons à deux de charmante manière.
Nous nous avancerons parmi des champs de fleurs,
Eperdus dans ce ciel au sein de ses valeurs,
Tu me présenteras dans la grâce éternelle.
Nos mains jointes feront une neuve union.
Nous nous préparerons pour une vie nouvelle,
Nos âmes en commun feront immersion.
Albert Blanchard Février 2012