La chute du mur a fait un tel bruit
Que bien d’autres se sont relevés.
Que l’onde de choc fendit les pierres
En sable, gravier et liant.
En coulées pour le fer,
En cliva d’autres.
En fusionna.
Libage et fondation,
Des pieds à la tête, le mur.
Si haut, qu’il échappe aux idées,
Vers de sous-sol
Qui s’ivrognent de férocité,
Que tassent les illusions.
Aux éraillements où manque le chevet,
Ils s’envolent en bestioles de morve
Et d’étendre leurs glaires qui bichonnent les cerveaux
De quelques-uns qui ont des petits.
Le chagrin sort de la bouche des enfants.
Plus tard et plus souvent une haine préfabriquée.
Mercantile.
Cette drogue écrase les fleurs
Et l’accoutumance se transmet de génération en génération.
Un mur peut être son épine dorsale.
Elle défonce les sols et se déchaîne ici et là,
Huilée par la mouchure et les glaires en quantité,
Par l’exsudat des rancœurs.
Le mur croît.
Un artiste passe et dessine une porte
Qu’un gradé de l’autre côté s’empresse de refermer.
Je plaisante.
Un artiste passe et dessine une porte,
Une femme, de l’autre côté, trouve la poignée.