J'aime la promenade aux abords du moulin
Qui de ses bras tendus, protège son village
Sentinelle attentive il guette le nuage
Pour tresser dans sa brume un fin rideau de lin.
Si vous passez par là dès le petit matin
Admirez les coteaux qui s'habillent de rose
Avant que le soleil comme une apothéose
Ne pousse l'horizon jusque dans le lointain.
Et les vieilles maisons dans les rues qui serpentent
Après la longue nuit, pour moi, elles consentent
En ouvrant leurs volets, à me faire une fleur.
Tout en bas du village apparaît la chapelle
Où là dans le silence il nous offre son coeur
Heureux d'y retrouver la douceur maternelle.