Allons mes désespoirs
laissez-moi donc tranquille et parlons d'autre chose
comme on cueille les roses
quand les vents des ivresses
poussent
et les vagues des nuages
sombrités alanguies
sur tes yeux de sourires
des mains que l'on flétries sur des draps de couleur
Laissez planer l'envie cette lueur de vie
Allons mes dédouleurs soyez un peu patients
j'arrive dans votre champs
comme j'arrive en haillons
comme peuplé des histoires
le dérouleurement de tes gestes protecteurs
cette route du coeur qui jouxte les espoirs
et n'en fini jamais.
Laissez courir l'ardeur le feu du soir s'éteint.
Cette nuit est délais
encore donnée aux êtres la force
et comment il faut être
et comment il faut vivre
et comment mieux aimer
quand les soupirs d'étés
allument les paupières de pulsions impossibles
et toujours mes erreurs qui ciblent cette cible
la flèche tirée puante qui arrache la chair.
Mais serai-je au silence cet homme que tu as pris
ou celui qui lassé laissé dans cette cours
serai-je le même aux autres
ressemblant et maudit
Allons mes désespoirs laissez-nous donc tranquille
dans la fuite de nos îles.